OBSERVATION ET DEDUCTION
Du geste le plus anodin au mouvement le plus complexe, notre motricité prend ses fondements dans des contractions musculaires concentriques et excentriques, trouvant leur origine dans la colonne vertébrale.
Pour s’en apercevoir, il suffit d’observer notre comportement dans des situations quotidiennes de la vie. Il est vrai que l’on ne se voit pas agir. Alors allumez votre poste de télévision, prenez au hasard une chaîne d’informations et regardez le comportement des intervenants. Leur gestuelle est rythmée par le dos et la nuque. La traduction corporelle de leur langage parlé est visible principalement dans le haut du corps, mouvements des épaules et de la tête. Il en est de même pour une émission musicale ou l’on voit des personnes battre la musique par des mouvements saccadés ayant pour origine nos vertèbres cervicales.
Cette motricité est à la genèse de notre vie quotidienne. La plupart de nos actions a pour principal intervenant la colonne vertébrale. Ce qui semblerait normal à la vue de l’avis général, étant donné qu’elle fait partie du système nerveux principal au même titre que le cerveau, décideur de nos actions. Si nous faisons un parallèle avec une entreprise, ce comportement serait néfaste pour atteindre le but souhaité. Celui qui se trouve à la tête se doit de répartir le travail dans un but commun et non pas de le limiter au comité directeur. Chaque intervenant doit effectuer sa tâche en fonction de sa position et de ses possibilités. Il en est de même pour une équipe sportive. Bien agir, c’est agir ensemble… Ceci doit nous questionner sur les biens fondés de nos gestes et de nos mouvements.